Dix questions sur les pollinisateurs sauvages

1 – Pourquoi les pollinisateurs sauvages sont-ils en déclin au Canada ?

Chaque année, de moins en moins d’espaces naturels sont disponibles pour la faune, de sorte que moins de pollinisateurs trouvent l’eau, l’abri et les plantes à fleurs dont ils ont besoin pour prospérer et survivre au Canada.

2 – Puis-je pulvériser mon jardin contre les moustiques sans nuire aux pollinisateurs ?

Les pulvérisations résidentielles contre les moustiques sont « hautement toxiques pour les pollinisateurs indigènes tels que les abeilles et les papillons » (National Wildlife Federation). Il est préférable de porter un répulsif et des vêtements légers pour les éloigner.

3 – Quelle espèce d’abeille a le plus besoin d’aide ?

Le registre national des espèces sauvages en péril du Canada répertorie trois espèces d’abeilles sauvages « en voie de disparition » qui ont besoin d’aide : le bourdon rouilleux, le bourdon gypseux et le coucou macropis.

4 – L’apiculture est-elle mauvaise pour les abeilles sauvages ?

Les abeilles domestiques et les abeilles sauvages peuvent coexister, mais les abeilles domestiques peuvent supplanter les abeilles indigènes pour des ressources limitées. De plus, les abeilles domestiques peuvent transmettre des maladies et des parasites aux populations de bourdons sauvages.

5 – Où puis-je trouver des papillons monarques ?

Dans de nombreux endroits ! La population de monarques de l’Ouest migre vers le nord en Colombie-Britannique, tandis que les monarques de l’Est passent l’été dans le sud de la plupart des autres provinces, et c’est en Ontario qu’on en trouve le plus grand nombre.

6 – Les papillons monarques se déplacent-ils plus au nord ?

Les chercheurs pensent que les monarques remontent vers le nord en même temps que les asclépiades, le seul régime alimentaire des chenilles de monarques, ce qui renforce l’importance vitale du Canada pour les populations de monarques.

7 – Comment puis-je attirer les pollinisateurs dans mon jardin ?

Essayez de choisir des plantes à fleurs qui fleurissent à différents moments. Les visites de nouvelles fleurs permettent aux pollinisateurs d’être bien nourris tout au long de la saison !

• Choisissez des plantes indigènes qui poussent le mieux là où vous vivez
• Plantez de l’asclépiade et des fleurs indigènes en plein soleil pour les papillons.
• Plantez des fleurs jaunes, bleues et violettes pour les abeilles indigènes.
• Les herbes, arbres et arbustes en fleurs sont d’excellentes sources de pollen.

8 – Comment les collectivités locales peuvent-elles aider les pollinisateurs sauvages ?

Les villes et les municipalités surveillent les parcs, les couloirs et les bords de route où des espaces naturels agrémentés de plantes indigènes à fleurs peuvent aider les pollinisateurs à disposer d’habitats sains.

9 – Ma « science communautaire » aide-t-elle les pollinisateurs ?

La recherche environnementale peut être enrichie par des observations collectées à l’aide d’applications sur la nature telles que iNaturalist. Les données d’observation sur les insectes sont limitées, ce qui rend chaque entrée encore plus importante.

10 – Quels détails dois-je observer sur les pollinisateurs sauvages ?

iNaturalist recommande d’enregistrer et de partager une photo claire, la date, le lieu et le nom de l’espèce. Les membres de la communauté peuvent vous aider à identifier l’espèce, sur demande.